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ALGER- Une convention a été signée, dimanche à Alger, entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de l’Environnement, pour la création d’un espace d’échange entre les deux secteurs et la consolidation de la formation universitaire dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable.

Dans une allocution, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a indiqué que la signature de la convention-cadre entre les deux ministères, d’une part, et d’une autre convention entre l’Université de Constantine 3 +Salah Boubnider+ et le Centre National des Technologies de Production plus Propre (CNTPP), d’autre part, a pour objectif, «d’asseoir un partenariat entre les deux secteurs».

Le but étant de créer un espace d’échange entre ces deux secteurs et de mettre en œuvre les compétences, expertises et programmes appropriés de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable, a-t-il soutenu.

Cette convention prévoit « la création d’une Commission de suivi de la mise en œuvre des programmes et domaines de coopération proposés, en terme de détermination des objectifs annuels et pluriannuels, devant être évalués chaque semestre », a précisé M. Benziane.

Ces deux conventions permettent, selon le ministre, de «consolider la formation universitaire au profit des enseignants-chercheurs et des étudiants dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable et d’enrichir la nomenclature nationale des spécialités de l’Enseignement supérieur, à travers l’intégration de nouvelles filières et spécialités à même de répondre aux besoins du secteur de l’Environnement».

Les deux conventions offrent aux étudiants des deux cycles de licence et de Master, l’opportunité d’effectuer des stages pratiques et des stages de fin de cycle.

De même qu’elles permettent aux doctorants et aux chercheurs de bénéficier de stages pratiques et d’effectuer des thèses de doctorat en entreprises, en vue d’asseoir une dynamique à même de prendre en charge les préoccupations techniques et technologiques auxquels font face les entreprises de l’environnement en Algérie, tout en optimisant leur performance et efficacité.

Pour sa part, la ministre de l’Environnement, Nassira Benharrats a affirmé que la convention de partenariat a, pour objet , de créer «un espace d’échange efficace», au sein duquel «les efforts, les compétences et les expertises» seront coordonnés.

Le but étant de déterminer et de mettre en œuvre les programmes de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique appropriés dans le domaine de la protection de l’environnement, ainsi que de promouvoir l’enseignement et la recherche scientifique dans les domaines d’activités y afférentes.

La mise en œuvre de cette convention permettra également « d’améliorer l’environnement du travail avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à travers l’enrichissement de la nomenclature nationale des spécialités de l’enseignement universitaire, l’introduction de nouvelles filières et spécialités choisies par les deux parties, en réponse aux besoins actuels et futurs du marché du travail, et le soutien à l’enseignement appliqué et l’organisation de visites pédagogiques.
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Il s’agit en outre du développement des filières de recherche dans le domaine de l’environnement et du développement durable, l’encouragement de la création d’équipes de recherche communes aux deux secteurs et l’accompagnement des étudiants et des diplômés porteurs d’idées et de projets innovants et générateurs de richesse en matière d’environnement, ainsi que la conclusion de conventions de coopération entre les organismes relevant des deux secteurs.

Par la même occasion, la ministre a estimé que la résolution des problèmes environnementaux passe par « une prise de conscience, de nouvelles approches dans le domaine de la recherche scientifique et un changement radical dans notre mode de vie, de production et de consommation, afin de réaliser le développement durable dans ses trois dimensions économique, sociale et environnementale, et de construire des sociétés responsables envers les générations futures ».

A ce titre, elle a rappelé les avantages de la promotion de la culture environnementale au sein de la communauté universitaire, notamment la construction d’une « génération responsable et consciente des enjeux environnementaux qui l’entourent et de leurs risques ».

A la faveur de cette convention, le ministère pourra accompagner les clubs écologiques actifs au niveau des établissements universitaires, à travers l’organisation de sessions de formation en matière de protection de l’environnement au profit de ces étudiants et le lancement des projets pilotes de tri sélectif des déchets au niveau de ces établissements, a-t-elle souligné.

Mme Benharrats a fait état, par ailleurs, de la création d’une médaille qui sera décernée à l’établissement universitaire qui organisera le plus grand nombre d’événements et d’activités liés au domaine de l’environnement.